sábado, 19 de abril de 2008

Infelizmente não temos o monopólio da estupidez!


Desculpem a notícia estar em francês, mas devem também habituar-se às línguas latinas e não só ao inglês.

18/04/2008
A Pessac, une mère agresse l'institutrice devant l'école

VIOLENCE - Un mur couvert de dessins. Des mots d’encouragement : «bon rétablissement», «courage maîtresse». Les enfants ont réagi avec leurs feutres à l’agression, mardi, d’une institutrice de l’école Georges Leygues, à Pessac, insultée et frappée à la sortie des classes par la mère d’un élève. Certains ont reproduit sur le papier des scènes d’agressivité, un personnage en attrapant un autre par le cou et le soulevant de terre. D’autres ont préféré les couleurs tendres et les symboles de paix, colombes, arcs-en-ciel. Mais à la sortie de l’école, ce soir, l’émotion est toujours vive. «C’est pas bien du tout ce qu’il s’est passé», affirme, Sofia, une fillette de 10 ans. «Cette dame, elle donne le mauvais exemple». «Ca nous a tous choqués, c’était violent», rajoute sa copine Hadjar. «Et il y en a même qui pleuraient», murmure la petite Nelly.

Car la scène s’est déroulée au vu de tous, alors que les enfants finissant leur journée patientaient en attendant leurs parents. L’enseignante avait décidé d’aller à la rencontre de la mère d’un élève de CM2 pour lui parler de son comportement et d’un problème d’insulte survenu un peu plus tôt. «La mère, ça ne lui a pas plu, raconte Sofia, elle a voulu défendre son fils, et elle a poussé la maîtresse pour la faire tomber par terre». Les autres instit évoquent ensuite des menaces de mort. Puis un moment de confusion parmi les parents et les enfants rassemblés.

Très choquée, l’institutrice a déposé plainte le jour même. Elle souffre d’un état de stress post-traumatique, et d’un arrêt de travail de cinq jours. La maman impliquée a d’ores et déjà été entendue par le parquet, qui a ouvert une enquête. De leur côté, les enseignants ont souhaité marquer leur soutien à leur collègue en débutant aujourd’hui la journée par une heure de débrayage. Les parents ont été invités à l’école, pour s’associer à la démarche, de même que plusieurs élus, des animateurs et un inspecteur de l’Education nationale. «C’était primordial d’en rediscuter avec les enfants, pour évacuer et assainir. Ils sont petits, ça les a émus, et pas mal perturbés», pointe une institutrice en salle des profs. «Surtout, nous qui faisons tout un travail d’éducation à la citoyenneté, il fallait absolument montrer que cette violence est inacceptable et qu’elle ne doit pas être banalisée», précise un autre.

La directrice de l'école avait elle aussi déjà porté plainte. Outrage, menace et insultes. Il y a environ un an. A l'encontre de la même mère, à nouveau concernée.

Laure Espieu

LIBERATION.FR

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